Anecdotes de sommeliers sur la température des rosés
Dans nombre de restaurants, le « coup de froid » sert parfois à masquer une mauvaise sélection ou à relancer un vin fatigué. Mais un Bandol rosé, dégusté à 7°C, paraît sévère, muet, alors qu’il révèle, vers 13°C, une palette infinie de fruits mûrs, poivre doux, herbes de garrigue, tapenade hivernale !
En concours, beaucoup de jurys dégustent les rosés à 12°C, estimant qu’à cette température, l’équilibre fruit/acidité se juge au plus juste. Plusieurs domaines (ex : Terre de Sanyu à Bandol) l’indiquent d’ailleurs sur leur collerette, une indication rare sur les rosés, mais qui gagne à se diffuser.